Opéra

L’Enlèvement au Sérail

Wolfgang Amadeus Mozart

ven. 26 janvier dim. 28 janvier
Complet

WOLFGANG AMADEUS MOZART
MISE EN SCÈNE LAURENT SERRANO
DIRECTION MUSICALE ADRIEN RAMON

Joyeux, drôle et léger…

Tout d’abord, l’histoire : Constance, une jeune espagnole, sa femme de chambre, Blonde, et le valet Pedrillo ont été capturés par des pirates, puis vendus comme esclaves au pacha Selim. Celui-ci, bel homme et bien intentionné, tombe amoureux de Constance et l’élève au rang de favorite du sérail. Les mois passent quand arrive Belmonte, le « vrai » fiancé de Constance, qui, incognito, s’introduit dans le palais du pacha avec la ferme intention de libérer sa belle. Mais c’est sans compter sur la vigilance maladive d’Osmin, le bras droit, sadique et ridicule du pacha… Et puis, Constance l’aime-t-elle encore… ? Est-ce que tout cela finira bien ? Assurément. Mais non sans surprises, larmes, sueurs froides et coups de théâtre !

L’Enlèvement au Sérail est une sorte de cocktail, sans alcool certes, mais très enivrant malgré tout. Et comme chacun le sait, la réussite d’un bon cocktail est avant tout dans le dosage des différents ingrédients. Ici, Mozart s’emploie à mélanger les genres, passant (pour les connaisseurs) de « l’opera buffa » à « l’opera seria » …, c’est-à-dire de la comédie pure au drame, et inversement. Il se permet même d’ajouter une petite touche de mélodrame et une bonne dose de thriller. On peut dire que pour son premier opéra en langue allemande, le jeune Mozart se lâche et compose un divertissement plein de fougue et de fantaisie…

Mais pas que. Il y a aussi un message fondamental au cœur de cette légèreté, un fil rouge, une quête hautement revendiquée, tout au long de cet Enlèvement : la liberté. La liberté de mouvement, d’action, de penser bien-sûr, mais aussi la liberté d’aimer qui l’on veut, de disposer de son corps et de son cœur comme bon nous semble. J’aime la façon dont Mozart arrive à être profond tout en restant en permanence léger. Il s’en dégage une grande humanité.

En tant que metteur en scène et amateur de cocktail, j’ai bien l’intention de suivre la recette de Wolfgang. De mettre dans mon « shaker », les ingrédients qu’il préconise : vitalité, humour, piment, joie, tendresse, insolence, jeunesse, fraicheur, allégresse, … et obtenir un spectacle heureux, drôle et léger, à déguster sans modération.

Attention : Lors de la deuxième partie du spectacle est diffusé un effet sonore simulant un coup de feu. Merci de votre compréhension.

Dates
26 dim. 28
ven. 26 janvier 2024 - 20h00 dim. 28 janvier 2024 - 15h00
Durée
3H
Prix
10 € 29 € 39 € 49 €
Langues
chanté en allemand
Sous-titres
surtitré en français
Audiodescription
dim. 28 janvier - 15h00
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Sur la suggestion de Serge Gaymard

Distribution

Maîtrise d'œuvre

Direction musicale
Adrien Ramon
Mise en scène
Laurent Serrano
Costumes
Anne Bothuon
Lumières
Didier Brun
Scénographie
Amélie Kiritzé-Topor
Collaboration artistique
Elisabeth De Ereño
Traduction, rédaction et régie des surtitres
David M. Dufort

Avec

Constance
Erminie Blondel
Blonde
Caroline Jestaedt
Belmonte
Matthieu Justine
Pedrillo
Yan Bua
Osmin
Mathieu Gourlet
Pacha Selim
Guillaume Laloux

Orchestre de l'Opéra de Reims

Violon solo
Marie-Astrid Hulot
Violons 1
Valérie Robert, Fabien Degueille, Frédéric Ammann, Madeleine Athané
Violons 2
Cécile Taillandier - cheffe d’attaque, Patricia Bonnefoy, Catherine Perlot, Anna Gallo Selva 
Altos
Jean-Pierre Garcia, Christelle Arrachart, Roberto Aronica
Violoncelles
Loïc Maireaux, Karine Drouhin
Contrebasse
David Romero
Flûte
Corentin Garac
Hautbois
Stéphane Goyeau, Christel Brevot
Clarinette
Orane Pellon
Piccolo
Lautaro Cottin
Basson
Vivian Angelloz
Cors
Colin Peigné, Joël Déon
Trompettes
Jean-Baptiste Arnold, Pierre Favennec
Timbales
Christophe Parant
Percussions
David Joignaux

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